Internet, démocratie et méta-science

L'avènement du méta-scientifique est une bonne nouvelle pour la société (et une moins bonne pour les scientifiques)

Je suis tombé sur une intervention de Matt Walsh lors d’une session du Comité de la santé de la Chambre d'État du Tennessee pour défendre une loi s'opposant aux procédures de réassignation de genre sur les mineurs.

Un des représentants présents (John Ray Clemens) lui a alors posé la question : « Pouvez-vous résumer rapidement votre formation ou votre expérience en matière de santé ? »

À cela, Matt Walsh a répondu : « L'expérience qui me permet de parler de ce sujet est que je suis un être humain, avec un cerveau, du bon sens, une âme. En conséquence de quoi je pense que la castration chimique des enfants est une mauvaise idée. Ceci est mon expérience.

Je ne suis pas allé à l'université, mais je suis allé à l'école assez longtemps pour apprendre à lire. Je peux donc lire les données par moi-même et c'est exactement ce que j'ai fait.  »

La question piège initiale reposait sur la question – orientée puisque la réponse est sous-entendue dans la question elle-même : sommes-nous compétents pour parler de choses que nous ne pratiquons pas au quotidien ou pour lesquelles nous ne sommes pas formés ?

Portmaster : l'application qui devrait exister par défaut

Pourquoi Portmaster est indispensable

Je suis rarement aussi enthousiaste. Je préfère généralement réserver mon jugement et je ne conseille que les logiciels que j'utilise au quotidien et ce n'est qu'après des semaines, parfois des mois, de tests sur une machine dédiée spécialement à cela que je me décide enfin – ou non – à installer un logiciel sur ma machine personnelle, ce qui fait qu'elle devient également un standard à toutes mes installations – pour peu que je puisse l'installer.

Mais là, je dois bien dire que Portmaster est un logiciel qu'il faut avoir absolument.

Micro-hébergement

Comment je suis devenu micro-hébergeur

Lorsque j’ai eu Internet illimité à la maison, avec une connexion ADSL permanente, j’ai commencé par installer mon propre serveur web, parce que je voulais disposer de toute la documentation technique dont j’avais besoin, n’importe où, sans avoir à la chercher sur telle ou telle machine, tel ou tel disque – à l’époque, les disques n’avaient pas la capacité d’aujourd’hui.

Ça me paraissait donc plus simple de tout avoir sur un site web, pour moi d’abord, et puis pour les autres, si ça pouvait leur être utile.

Internet m’a sauvé

Comment Internet m'a sauvé d'une vie triste

Dans un certain sens, j’ai eu la chance de ne pas être un « digital native ». J’ai connu le monde avant l’avènement d’Internet. Et avant Internet, le monde était limité et ennuyeux.

Limité car dès lors qu’on voulait apprendre, il fallait emprunter un livre à la bibliothèque et le nombre d’ouvrages était limité à 4 ou 5 par semaine et par personne. Autant dire : rien. Pour seule richesse, j’avais un encyclopédie en 22 volumes. J’ai dû la lire au moins 10 fois. Je la connaissais par cœur. Mais on ne lit pas une encyclopédie comme on lirait une Bible. Comme tout un chacun, mon esprit avait besoin de nouveautés en quasi permanence. Et ce monde de limitations était frustrant. Pis : ennuyeux, sans intérêt… fade.

Puis Internet est arrivé -- pour moi, en 2004, lorsque j'ai été assez grand pour payer et assez dégroupé pour disposer d'une connexion ADSL. Et là, miracle ! Tout est devenu illimité. Brusquement, le monde de la connaissance s’ouvrait à moi et je pouvais satisfaire mes curiosités sans jamais aucune limitation de nombre, de lieu ou de temps. Chaque espace numérique était un univers, immense, infini, n’empiétant jamais sur celui des autres. Il y avait – et il y a toujours – une vraie liberté.