Marqué pour le chaos

Les criminels de rue sont sélectifs quant à leurs victimes. Malheureusement, beaucoup d'entre nous émettent involontairement des signaux qui nous désignent comme des cibles faciles.

Minuit à la Nouvelle-Orléans. Lisa Z. rentrait à pied chez elle depuis l'hôtel du quartier français où elle travaille lorsque trois hommes ont tourné à l’angle de la rue et se sont arrêtés devant elle. Lorsqu'elle a tenté de s'enfuir, les hommes l’ont poursuivie. « Un gars m'a fait une corde à linge », se souvient-elle, « puis m'a étranglée, m'a jetée sur le trottoir et a pointé un revolver chromé .38 à canon court contre ma joue. » Lisa a reçu des coups de pied, a été volée, puis ils lui ont dit de ne pas bouger, sinon elle recevrait une balle dans la tête.

Ces voleurs ont probablement choisi Lisa parce qu'elle a envoyé sans le savoir des signaux qui la désignaient comme une cible facile. Seule et encombrée d'un sac à dos, elle apparaissait comme une personne vulnérable facilement contrôlable. « Certains de ces individus se concentrent sur les personnes faciles à maîtriser », explique Volkan Topalli, psychologue et criminologue à l’Université d’État de Géorgie. « Ils cibleront les femmes, les personnes âgées, mais ils rechercheront également des indices de faiblesse ou de peur. »

Les criminels, comme leurs victimes, sont de toutes sortes, mais les chercheurs ont découvert qu'ils ne choisissent pas leurs victimes au hasard. Il y a une raison pour laquelle les agents du FBI commencent des enquêtes criminelles en créant des profils de victimes. C'est parce que l'identité des victimes – en particulier s'il y a plusieurs victimes avec des caractéristiques différentes – aide les enquêteurs à déterminer si un criminel cible un type spécifique de personne ou choisit des victimes de manière opportuniste.

Stratégie : Pourquoi les échecs collectifs sont votre faute

et qu'il faut qu'il en soit ainsi !

Je suis toujours très étonné de voir, aussi bien dans le cadre professionnel que personnel, à quel point la question de la responsabilité de l'échec est chronophage et pas toujours pour les bonnes raisons.

Mettre le responsable d'un échec face à ses responsabilités est normal en soi mais le combat sous-jacent n'est généralement pas là, l'objectif n'étant pas de savoir qui est le responsable mais, plutôt, qui ne l'est surtout pas ! Car, la plupart du temps, le responsable de la situation, en plus de répondre de ses actes, doit aussi nettoyer la merde. En cela, il devient «response-able», c'est-à-dire celui qui apporte non seulement des réponses mais également des solutions. Dans cette situation, soyez assurés que le travail d'équipe ne joue plus – c'est un drapeau rouge. Plus question d'échec collectif.

Il est donc assez étrange de voir des gens se battre pour rejeter la faute sur les autres, comme si se tromper leur était juste inacceptable et, en un certain sens, ils sont très probablement du mauvais côté de la lorgnette.

Voyons pourquoi.

Soyons naïfs !

Pourquoi nous avons toujours besoin d’un plus naïf que soi

Dans le cadre de mon métier, je suis amené à rencontrer des clients de toutes sortes et travailler avec des individus de tous horizons.

Malgré les années d’expérience qui font de moi ce qu’on appelle un expert – et qui n’est pour moi que la simple exécution d’un certain perfectionnisme –, il m’arrive cependant d’être encore surpris par les réactions ou les propos de personnes avec lesquelles je suis amené à collaborer.

La dernière en date: la naïveté. 

Lorsqu’on est perfectionniste, on aime les choses bien faites et achevées. De plus, l’expérience aidant, on sait que toute activité inachevée finira par se payer tôt ou tard. Je conseille donc toujours à mes clients ce qui est dans leur intérêt – c’est pour cela qu’ils me paient – et je ne suis pas du genre à leur cacher la vérité, même si elle est difficile à entendre, ce qui signifie que je pose sur la table la liste des exigences structurelles auxquelles ils devront faire face, ainsi que les risques encourus si jamais ils y dérogent.

Je fais habituellement face à deux réponses : ceux qui comprennent et acceptent car j’ai réussi à leur transmettre les informations dont ils ont besoin pour avoir un avis éclairé, et ceux qui les rejettent, parce que c’est trop exigent et trop coûteux – généralement plus le second que le premier.

Et il y a quelques cas rares, que nous nommerons des « politiciens », que nous identifierons facilement grâce à des locutions comme : « J’entends bien ce que vous dites… mais ne soyons pas naïfs ... »

Travailler en équipe ?

Et vous ?

Lors d'un entretien de recrutement, il n’existe pas un seul client qui oublie de me demander si je sais travailler en équipe.

J’ai toujours été étonné par cette question.

Plus je gagne en expérience, plus je me rends compte que la question est mal posée. En définitive, même si elle peut paraître simple, elle ne l'est pas tant que ça !

Voyons pourquoi…

L'importance des devoirs à la maison

Apprendre sur soi-même et non par soi-même

Je suis récemment tombé par hasard sur un nouveau langage de programmation qui m'a fasciné et passionné. Il m'a obligé à me replonger des matières que j'avais pratiquées il y a longtemps et que j'avais mises de côté parce que je n'en avais pas besoin au quotidien.

La problématique de l'apprentissage d'une nouvelle connaissance universitaire pose le problème plus large de l'apprentissage et du travail personnel. Bien malgré moi, je me suis retrouvé confronté au problème du devoir à la maison, avec un exemple très concret me touchant personnellement.

Luttons contre la dictature (du stylo rouge)

Comment le stylo rouge ruine l’esprit d’entreprise

Aussi loin que je me souvienne, mes devoirs scolaires – et autres contrôles de connaissance – étaient corrigés à l’encre rouge par le professeur. C’est une convention : les devoirs sont corrigés en rouge. Ce n’était pas un traitement de faveur, mes camarades y avaient droit et mes parents avant eux, leurs parents, etc. C’est une convention qui se transmet de génération en génération.

Cette convention a tellement traumatisé les élèves que, devenus parents aujourd’hui, certains demandent l’abolition du système de notation, arguant qu’une mauvaise note décourage l’élève plutôt que de l’encourager.

D’un point de vue technique et psychologique, ce n’est pas la notation qui pose problème. Et si nous voulons garder un système d’instruction performant, nous devons conserver un système de notation qui permet d'avoir une mesure plus ou moins «scientifique» de la progression et des points faibles à travailler.

Non, ce qui décourage l’élève n’est pas la note obtenue, mais l’encre rouge.

Pourquoi perdre le contrôle peut vous rendre plus heureux

Nous avons tous un besoin viscéral de sentir un contrôle. Mais aller trop loin peut vous rendre malheureux.

Les êtres humains ont un profond désir de certitude et de contrôle.

Plusieurs études montrent que ce besoin sert au moins deux objectifs importants. Premièrement, cela nous aide à croire que nous pouvons façonner les résultats et les événements à notre goût. C'est-à-dire que plus nous nous sentons en contrôle, plus nous nous sentons efficaces pour atteindre les résultats souhaités, et ce sens de la compétence stimule le bien-être.

Nous apprécions aussi le contrôle parce qu'il nous fait croire que nous ne sommes pas sous le contrôle de quelqu'un d'autre. Dans une étude, des chercheurs ont donné à une d'un groupe de pensionnaires d'une maison de retraite le contrôde sur quelle plante à cultiver dans leur chambre et quels films à regarder. L'autre groupe a été privé de ce choix. Au cours des dix-huit mois qui ont suivi, le taux de mortalité du deuxième groupe était le double de celui du premier.

C'est pourquoi nous avons tendance à rechercher le contrôle. En effet, les études montrent que ceux qui ont le plus besoin de contrôle définissent généralement des objectifs plus ambitieux et ont tendance à atteindre plus d'objectifs. Mais cela peut-il aller trop loin ? La recherche du contrôle à tout prix peut-elle diminuer le bonheur? Il s’avère que la réponse est oui. Chercher le contrôle est une bonne chose, mais seulement jusqu'à un certain point. Au-delà, la volonté de contrôler peut vous rendre misérable.

Pourquoi le Carême rend les gens heureux (et pas Netflix)

Une nouvelle recherche suggère que réduire les plaisirs de la vie nous aide à en profiter beaucoup plus

Comme beaucoup de téléspectateurs de nos jours, nous regardons nos émissions préférées sur Netflix, consommant deux, trois ou plus d’épisodes – parfois des saisons entières – à la fois.

Mais nous ne nous en rendons guère compte, goinfres que nous sommes, nous nous privons de bonheur.

C'est la leçon d’une nouvelle recherche dans le domaine de la psychologie positive. Cette recherche montre que se livrer aux plaisirs de la vie à plus petites doses, ou même les abandonner pendant des périodes de temps, nous aide à en profiter beaucoup plus.

La conscience

Fonctionnement et utilité de la conscience

J’ai récemment vu une vidéo Youtube qui parlait de la conscience, notamment de la question « Sommes-nous conscients ? ».

Si le sujet et la façon de l’aborder étaient intéressants et répondaientt à un certain nombre de questions, la définition de la conscience dans son fonctionnement même n’était pas abordé, comme si elle restait mystérieuse ou, au contraire, trop évidente.

Je vais donc tenter de donner une définition fonctionnelle de ce qu’est la conscience et comment elle fonctionne, sachant qu’il ne s’agit bien là que d’une interprétation personnelle.